Marine CALMET


Marine CALMET est avocate et présidente de l’association Wild Legal.

Cette association est une organisation à but non lucratif qui vise à protéger les animaux et l’environnement. Elle a pour objectif de développer un réseau national et international d’acteurs du monde juridique et de la société civile engagés pour la reconnaissance des droits de la nature, des limites planétaires et du crime d’écocide. Elle agit contre les atteintes aux droits de la nature, face aux pollutions et aux destructions de toutes sortes causées aux écosystèmes. Elle promeut auprès du public, des organisations et des décideurs, des modèles de gouvernance respectueux des limites planétaires.

Marine CALMET anime de nombreuses conférences et procès fictifs traitant, entre autres, des réserves naturelles, de l’éolien offshore, des marées vertes et du droit animal en Bretagne, de l’orpaillage illégal en Guyane française.

Lors de cette Biennale Culturelle Maçonnique de Bordeaux, elle traitera de l’éthique et de l’environnement dans une conférence dont le titre est “Reconnaitre les droits de la nature, une nouvelle éthique face au vivant“.

Marine CALMET est aussi l’auteure d’un livre publié en 2021 chez Tana dont le titre est “Devenir gardien de la nature“.

Devenir gardien de la nature, 2021, chez Tana

Protéger et défendre notre lien à la Terre pour former une nouvelle communauté du vivant.

Piller, polluer, déforester… L’humain est devenu la plus grande menace pour la nature. Lancé dans une course à l’accaparement des richesses naturelles, le monde industriel dépasse toujours plus les limites biologiques de notre planète.


Ce livre est le récit d’un engagement. Après trois années de mobilisation en Guyane française contre le projet de mine industrielle Montagne d’or et les forages offshore de Total, la juriste Marine Calmet témoigne des carences de notre société et de nos lois pour protéger la nature. Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l’État, contre le pillage de la Terre et des peuples colonisés, sa réponse est celle d’une désobéissance créatrice et constructive. Elle enjoint à sortir de l’Anthropocène, à écouter et apprendre des Premières Nations, à créer de nouvelles normes respectueuses des processus biologiques de notre planète, à accomplir en somme une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans la communauté du Vivant. Le mouvement pour une jurisprudence de la Terre s’impose comme une évidence émancipatrice. Véritable manifeste, ce récit convaincra celles et ceux qui, lassés des pétitions, des pancartes et des écogestes, souhaitent s’investir du rôle de gardienne ou de gardien de la nature.